Je suis née de parents Européens, sous le drapeau vert blanc rouge, ma mère est Italienne et mon père a la double nationalité Française et Italienne. J'ai un grand frère de trois ans mon ainé et un petit de deux ans mon cadet, ils sont tous les deux restés en Italie avec nos parents.

Mes parents n'étaient pas vraiment pauvre mais faisaient en sorte de ne pas dépenser à tout bout de champ. Ma mère est dans les affaires et mon père scientifique. J'ai vécu toute mon enfance en Italie. Dès ma petite enfance, je fus inscrite dans une école internationale en internat cela dans un but de m'aider pour la suite, enfin ils me disaient que c'était pour m'aider et envisager en grand mon avenir.

J'ai donc vécu mon enfance dans cette nouvelle école, totalement différente avec une culture bien à part mais en fait je me suis rapidement habituée malgré la langue qui était un petit obstacle. On m'a toujours dit que j'étais une petite fille très intelligente et joyeuse. Cela se révéla car je me fis rapidement des ami(e)s, sans chercher à devenir pour autant la star de l'école, car cela ne m'intéressait pas. Au final l'internat ne me posait pas de problème car je rentrais très régulièrement malgré tout.

Je grandis sereinement, entourée de mes frères et de mes parents et je continuais mes études dans le collège puis le lycée international. Etant bonne élève, je fus finalement attirée par le milieu de la mode, mais pas comme mes copines qui voulaient toujours les dernières tenues. Moi, j'étais plus intéressée par le fond de la mode et par ceux qui permettaient de la mettre en place.

Etant dégourdie, je me suis renseignée sur ce qu'il fallait faire pour pouvoir travailler dans le milieu de la mode et du mannequinat. J'ai donc continué mes études là-dessus, contrant finalement l'avis de mes parents, qui n'avait pas prévu cet avenir pour moi. Je me plongeais complètement dans mes livres, laissant les demandes de sortie de temps en temps. J'avais tout simplement envie de réussir le plus vite possible. Même à la fac, à part pour aller danser, pour s'amuser, boire un coup et me détendre avec mes ami(e)s, je n'ai jamais accepté plus que cela avec les garçons qui m'approchaient. Une proposition cependant me fit hésiter à un moment et m'avait surprise : c'était celle d'une fille vraiment jolie dans ma première année, elle s'appelait Gaia. Cette demande m'avait touché plus que les autres mais malheureusement elle est rapidement tombée à l'eau lorsque ma congénère en eut marre de passer en second plan et encore plus car notre relation n'avançait pas d'un iota. J'étais toujours dans les études et donc on ne se voyait pas souvent et elle me le reprochait avant qu'on décide de tout arrêter.

Une fois mes études terminées, Je n'avais aucune intention de subir la pression de mes parents. J'ai donc décidé de changer totalement de pays sans prévenir personne pour rejoindre Stockholm. C'était éloigné mais, c'était mon but et au moins je n'étais plus sous la tutelle et les demandes continuelles de mes géniteurs. J'ai donc continué mes recherches, dans cette nouvelle vie, apprenant également la langue et continuant de grimper vers mon but principal, allant régulièrement à des réunions pour les futurs managers. En fait c'est un métier très difficile et malheureusement la demande est pauvre. J'ai eu des propositions pour faire des défilés, mais ce n'était pas ce que je voulais et j'ai décliné toutes demandes de ce genre. Si je ne pouvais pas être engagée avec mes motivations dans une agence alors j'opterais pour le freelance.

Néanmoins au bout de deux ans à ne faire que quelques petits boulots et où j'étais finalement prêtre à laisser tomber pour retenter ma chance auprès des agences, je finis pas tomber sur ce garçon à peine plus jeune que moi. Je fus immédiatement attirée par lui, tel un aimant qui avait enfin trouvé la source pour que tout fonctionne telle une muse. Ni une ni deux, je n'ai pas hésité à l'aborder, pas le moins du monde timide, je me mis à discuter avec lui, riant et parlant de tout ce que j'envisageais pour lui et je finis par lui proposer d'être sous sa direction et de devenir la future star montante dans le mannequinat.
Lorsqu'il accepta, ce fut comme une réussite et j'étais aux anges. A partir de ce jour, je me mis à travailler d'arrachepied pour nous faire une place dans le mannequinat pour mon poulain et moi-même.

Cependant les débuts à Stockholm n'avaient pas eu l'effet que j'escomptais, trop de concurrence peu d'opportunité malgré ma détermination. Après avoir longuement réfléchi aux différentes options qui se présentaient, j'ai finalement proposé un voyage en Europe plus précisément en France, ma famille était toujours en Italie. J'avais été suffisamment en France dans ma jeunesse pour savoir que là-bas le mannequinat était en évolution constante.

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